[image : bandeau à partir de l'affiche de PDS ?]
Voter, résister, militer
L’affiche d’opinion s’épanouit lors des campagnes électorales, avec l’avènement sous la Troisième République du suffrage universel et du débat démocratique qui l’accompagne. Les formes typographiques ne varieront guère jusqu’au milieu du 20ème siècle et les candidats n’auront recours à l’image que tardivement tant le poids symbolique du discours écrit demeure fort. Il s’agit d’investir l’espace de la ville. On s’affronte non seulement verbalement par professions de foi mais aussi physiquement par afficheurs interposés. A la fin du siècle, un certain abbé Fourié tente de formaliser des règles de composition typographique des affiches politiques, au moment où émergent les premières théories de l’affichage publicitaire consacrant la place de l’image, déjà assise dans la grande presse. La tradition de l’affiche d’opinion, essentiellement typographique marque le pas, le placard retrouvant sa fonction classique d’avis officiel destiné à informer.
Mais dans les situations de guerre ou de mobilisation sociale, plus que l’image, les mots répondent à l’urgence de l’action
Voter, résister, militer
L’affiche d’opinion s’épanouit lors des campagnes électorales, avec l’avènement sous la Troisième République du suffrage universel et du débat démocratique qui l’accompagne. Les formes typographiques ne varieront guère jusqu’au milieu du 20ème siècle et les candidats n’auront recours à l’image que tardivement tant le poids symbolique du discours écrit demeure fort. Il s’agit d’investir l’espace de la ville. On s’affronte non seulement verbalement par professions de foi mais aussi physiquement par afficheurs interposés. A la fin du siècle, un certain abbé Fourié tente de formaliser des règles de composition typographique des affiches politiques, au moment où émergent les premières théories de l’affichage publicitaire consacrant la place de l’image, déjà assise dans la grande presse. La tradition de l’affiche d’opinion, essentiellement typographique marque le pas, le placard retrouvant sa fonction classique d’avis officiel destiné à informer.
Mais dans les situations de guerre ou de mobilisation sociale, plus que l’image, les mots répondent à l’urgence de l’action