Les peintures et les dessins présentés dans le dossier sont conservés au Musée d’Histoire Contemporaine. Ils ont été réalisés par des artistes qui ont participé à la guerre comme combattants à l’exception de Steinlen. Certains sont restés inconnus, d’autres ont acquis une certaine notoriété. La bibliothèque numérique de la BDIC propose d'autres oeuvres sur la Première Guerre mondiale.

Peintre et dessinateur. Mobilisé en 1914, il fait les 4 années de la guerre. Il exécute beaucoup de croquis sur le front. Après la guerre il devient peintre animalier reconnu et illustrateur de livres

Elève de Bonnat aux Beaux-Arts à Paris. Professeur de dessin de la ville de Paris. Caporal téléphoniste pendant la guerre 1914-1918 dans la Meuse. Il prend part à la bataille de Verdun, d’où sa fidélité à Pétain pendant la deuxième guerre. Il réalise de nombreux dessins de guerre conservés au MHC, ainsi que des études sur Jeanne d’Arc. Il  expose au Salon des Artistes français, où il obtint la médaille d’argent en 1924 et la médaille d’or en 1934. Il reçoit le prix de l’association des élèves de Bonnat en 1930, prix Rosa Bonheur en 1932 et médaille de bronze à l’exposition universelle de 1937. Les archives Krier ont été versées au Musée du Vieux Reims : esquisses, lettres, notes, cours d’histoire de l’art, ainsi que les dessins préparatoires au Chemin de Croix qu’il réalisa après 1918 pour l’église de Donchéry prés de Sedan.

Peintre de scènes typiques, paysages urbains, aquarelliste, illustrateur. Il s’est surtout fait connaître par ses aquarelles de guerre et a illustré différents ouvrages sur la Première Guerre mondiale, dont "Les Croix de bois" de R. Dorgelès

Né à Lausanne et mort à Paris. Naturalisé en France en 1901. Elève de l’Académie des Beaux-arts de Lausanne. En 1880 s’installe à Paris. Vers 1880, il collabore comme dessinateur à de nombreux journaux (Le Chat noir, Gil Blas, le Rire, L’assiette au beurre ...) Il dessine et peint sans relâche. En 1914, il est âgé de 55 ans. Il dessine des affiches patriotiques. En avril 1917, il part sur le front comme peintre aux armées. Il en rapporte des dessins qui nous montre les victime de la guerre : enfants, réfugiés serbes, exilés sur les routes, soldats harassés. De nombreuses estampes seront gravées (lithographie, eau-forte, héliogravure ...)

Son appellation provient des locaux du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, à l’époque situé rue de Valois, à Paris.
La collection de la BDIC-MHC, qui regroupe 546 albums contenant quelque 110 000 photographies ainsi que des clichés isolés, a  été réunie par la Section photographique des Armées (SPA), organisme créé en 1915 par le Ministère de la Guerre pour « prendre tous clichés intéressants : au point de vue historique (destructions, ruines...), au point de vue de la propagande par l'image à l'étranger, au point de vue des opérations militaires, par la constitution d'archives documentaires ».

Le gouvernement français a ainsi envoyé sur les différents fronts occidentaux, puis d'Orient, des « opérateurs » dont la mission sera de suivre, au plus près, les opérations militaires.

D’autres parties du fonds sont conservées par l’ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) au Fort d’Ivry, et par la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine au Fort de Saint-Cyr, sous l’égide du Ministère de la Culture.
La BDIC a entrepris la numérisation d’une partie du fonds Valois.