L’affiche d’opinion est présente dans le quotidien de chacun au même titre que la presse, dont la Restauration consacre l’essor. Comme celle-ci, les pouvoirs en place s’efforcent de la corseter dans une législation toujours contraignante. Mais elle seule, pour Auguste Comte permet un débat public libre au sein de ce qui est en train de devenir l’opinion, sans intermédiaire à la différence du journal corrompu par l’argent ou l’appétit de puissance. « Le libre développement des affiches permettra de parler au public chaque fois qu’on le juge opportun, sans s’affilier à des coteries non moins oppressives qu’incompétentes ».