Depuis 1850, on est habitué avec les quotidiens, le télégraphe, les dépêches de l’agence Havas à une circulation rapide de l’information. En une journée, en quelques heures les nouvelles parviennent en tout point du territoire. Quand survient la guerre de 1870, c’est une bataille de dépêches, avec des vraies et fausses nouvelles.
Avec l’occupation prussienne, la guerre civile et le gouvernement insurrectionnel de la Commune de Paris, une « véritable pluie d’affiches » s’abat sur Paris. L’affiche permet de répondre à ce qui est devenu une nécessité dans les populations : être informé et suivre les évènements heure par heure, dans ce temps resserré de l’action politique qu’incarne la Commune. Dès le 19 mars, les premières affiches signées par le Comité central de la garde nationale apparaissent sur les murs. Sorties chaque jour en grand nombre de l’Imprimerie nationale, elles relaient les décisions prises par les Communards et s’imposent comme un véritable outil d’information en flux continu et de gouvernement dans l’urgence. Outil privilégié d’information et de mobilisation, en temps de crise, les textes affichés sont un lieu essentiel d’altercation : à travers eux jusqu’à la semaine sanglante, s’affrontent Versaillais et Communards.
Avec l’occupation prussienne, la guerre civile et le gouvernement insurrectionnel de la Commune de Paris, une « véritable pluie d’affiches » s’abat sur Paris. L’affiche permet de répondre à ce qui est devenu une nécessité dans les populations : être informé et suivre les évènements heure par heure, dans ce temps resserré de l’action politique qu’incarne la Commune. Dès le 19 mars, les premières affiches signées par le Comité central de la garde nationale apparaissent sur les murs. Sorties chaque jour en grand nombre de l’Imprimerie nationale, elles relaient les décisions prises par les Communards et s’imposent comme un véritable outil d’information en flux continu et de gouvernement dans l’urgence. Outil privilégié d’information et de mobilisation, en temps de crise, les textes affichés sont un lieu essentiel d’altercation : à travers eux jusqu’à la semaine sanglante, s’affrontent Versaillais et Communards.