
Origines
Quel homme était mon père ?
Son père à lui était général du Génie civil et a été responsable de la direction de l’Exposition Industrielle de Barcelone en 1929. C’est lui qui a dirigé la construction du « Pueblo Español », pot-pourri de toute l’architecture d’Espagne, conçu pour durer 15 ans. Il est encore debout aujourd'hui. Le téléphérique du Port de Barcelone aussi, dont les tours portent les noms des rois de Catalogne, bien sûr. C’est aussi lui qui a passé commande d’une fontaine à Buigas, lequel a conçu un monument si démesuré qu’en cas d’avarie, il aurait inondé Barcelone tout entière. (…)
Mon père était le fils d'un général, journaliste (il fut éditorialiste pour La Vanguardia), auteur de nombreux livres (« Un art d’étudier par l'exemple »), constructeur de parcs d’attractions, villes imaginaires et fontaines qui suscitent encore des applaudissements comme si elles étaient vivantes. C'est l'homme qui a apporté l’eau – on pourrait dire la vie – à la montagne du Tibidabo.
Sa mère était de Mahon (Minorque, Baléares). (…) C’était la femme la plus minorquine jamais vue. Cette femme a apporté à Barcelone les coutumes des îles, le jardin potager, le tue-cochon, les poules, les lapins, les pigeons et les confitures. Au milieu d’un quartier résidentiel, chez les Rubió on était à la fois à l’université et la ferme.
Son père à lui était général du Génie civil et a été responsable de la direction de l’Exposition Industrielle de Barcelone en 1929. C’est lui qui a dirigé la construction du « Pueblo Español », pot-pourri de toute l’architecture d’Espagne, conçu pour durer 15 ans. Il est encore debout aujourd'hui. Le téléphérique du Port de Barcelone aussi, dont les tours portent les noms des rois de Catalogne, bien sûr. C’est aussi lui qui a passé commande d’une fontaine à Buigas, lequel a conçu un monument si démesuré qu’en cas d’avarie, il aurait inondé Barcelone tout entière. (…)
Mon père était le fils d'un général, journaliste (il fut éditorialiste pour La Vanguardia), auteur de nombreux livres (« Un art d’étudier par l'exemple »), constructeur de parcs d’attractions, villes imaginaires et fontaines qui suscitent encore des applaudissements comme si elles étaient vivantes. C'est l'homme qui a apporté l’eau – on pourrait dire la vie – à la montagne du Tibidabo.
Sa mère était de Mahon (Minorque, Baléares). (…) C’était la femme la plus minorquine jamais vue. Cette femme a apporté à Barcelone les coutumes des îles, le jardin potager, le tue-cochon, les poules, les lapins, les pigeons et les confitures. Au milieu d’un quartier résidentiel, chez les Rubió on était à la fois à l’université et la ferme.